Lady K "http://antredeslivres.blogspot.com"

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Que dire, que dire ?
Et bien tout simplement que je suis mordue de lecture, je ne peux tout simplement pas m'en passer ... J'adore la lecture depuis toute petite ! C'est un vrai moment de détente.
Depuis quelques temps je tiens un blog qui fait part de mes lectures et ressentis à ceux qui me liront ... j'aime partager les impressions sur nos lectures ! Alors n'hésitez pas, je vous répondrais !

roman

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Le Livre de poche

20 décembre 2010

Je passe mon tour !

Pourquoi ça ne m’a pas plu ? Ce livre semble mêler deux genres : l’autobiographie et la fiction. Et l’autobiographie ce n’est vraiment pas mon genre, sauf quand l’auteur a quelque chose d’intéressant à dire. Cependant je ne connais pas assez Monsieur Alexandre Jardin pour me trouver passionnée par ses [faux ?] problèmes de cœur. Ne pas avoir lu le premier tome n’est pas un problème, il m’a semblé que les 50-60 premières pages ne faisaient que résumer le précédent ouvrage.
De plus les personnages m’ont agacée au plus haut point. Alexandre est exaspérant. Je ne trouve pas d’autre mot. Je ne suis pourtant pas sans cœur d’habitude. J’aime beaucoup les histoires d’amour et je compatis lorsqu’elles sont impossibles que ce soit temporaire ou pas, mais là il ne m’a fait ni chaud ni froid. Fanfan, la femme dont il est toujours follement amoureux, est insipide, du moins dans la partie que j’ai lue. Ou plutôt, elle n’est pas assez présente. Il me semble que c’est tout de même le personnage le plus important (elle est dans le titre et tout le temps dans les pensées d’Alexandre, bref elle est au centre de l’attention) et on lui accorde un rôle insignifiant. Enfin, Faustine, une pâle copie de Mme de Merteuil des Liaisons dangereuses. Elle ne lui arrive même pas à la cheville et elle est exécrable. C’est simple, à chaque passage parlant d’elle j’avais tout simplement envie de refermer mon livre ou de sauter le passage. C’est un personnage détestable, très réussi sur ce point ! Je ne parlerai pas des personnages secondaires, que je n’ai pas eu le temps de connaitre et de comprendre.


Le tout desservi par un style pompeux et lourd, loin d’être fluide. Il est impossible de se laisser porter par le flot des mots et je trouve ça très dommageable.

Je tiens tout de même à dire que la couverture est sublime, c’est d’ailleurs ce qui m’a attiré avant tout. Je pense aussi que j’ai mal compris le résumé. Je m’attendais vraiment à une lecture plus légère, à y trouver même de l’humour. [Il y en a peut-être dans la seconde moitié qui sait !] Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi de lire ce livre, je n’ai sans doute pas l’expérience de la vie nécessaire. Malheureusement rien ne m’a retenue.

En conclusion, un livre que je ne recommande pas forcément à tout le monde. L’histoire ne m’a pas intéressée, les personnages m’ont paru bien fades et le style n’a rien arrangé. Peut-être qu’une relecture d’ici quelques années changera ma perception des choses … affaire à suivre donc.

20 décembre 2010

Intéressant

J’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Elle est sans prise de tête et a un bon rythme. Le seul bémol c’est qu’on finit le livre assez vite, il n’est pourtant pas petit mais le style est simple, parfois même enfantin, ce qui rend la lecture fluide et rapide.

Tout d’abord l’histoire et l’intrigue. J’ai trouvé pour ma part que l’intrigue ne s’essouffle pas, on a le droit à plusieurs rebondissements auxquels je ne m’attendais pas. Je dois dire que certaines révélations m’ont même étonnée. Peut-être est-ce parce que c’est le premier tome de cette série que je lis, du coup je ne connais pas encore le schéma des livres, mais je pense que c’est surtout parce que je ne cherchais pas à anticiper l’action. Il ne faut tout de même pas oublier qu’il s’agit d’une lecture jeunesse, si vous recherchez une intrigue très poussée et complexe, passez votre chemin. Ce livre est plus un roman de détente, une lecture légère.

Il est très appréciable que chaque tome de cette série soit indépendant des autres. On peut les lire dans l’ordre ou pas, mais surtout on ne s’enferre pas dans une saga infinie dont on veut le fin mot de l’histoire sans jamais le voir arriver ! Je pense qu’il est agréable de pouvoir arrêter quand on veut, sans se dire qu’on ne saura jamais la fin …

Les personnages sont attachants, surtout Angel, que j’ai beaucoup apprécié – même s’il semble devenir un peu fou à la fin. Comme beaucoup, j’ai trouvé que Gillian est un peu écervelée, se fiant à quelqu’un ou plutôt à quelque chose qu’elle ne connait pas, et dont elle n’imaginait même pas l’existence quelques heures plus tôt. Il est vrai que les personnages ne sont pas non plus très creusés, mais je pense que ça n’ajouterait rien à l’histoire, si ce n’est un peu de lourdeur. Ils ont tous un passé exploité et un caractère bien défini. C’est suffisant à mon sens, surtout pour des personnages qu’on ne retrouve pas sur plusieurs tomes.

Il est regrettable qu’au tome 4, le Night World ne soit toujours pas réellement défini. On comprend superficiellement de quoi il s’agit, mais ce n’est pas clairement dit. J’imagine que ce doit être frustrant pour les personnes qui ont lu les quatre tomes de la série. Mais moi ça ne m’a pas gênée puisque je n’en étais qu’à mon premier tome.

L’auteur aborde au travers de ce livre un gros problème de société : la popularité au collège/lycée. Popularité qui peut pousser certains à devenir une toute autre personne pour rentrer dans le moule et se faire accepter ou bien à commettre les pires actes pour garder sa place. L.J. Smith s’efforce de montrer que la popularité n’apporte pas que du bonheur, au contraire. J’espère que cela mettra du plomb dans la tête des jeunes qui liront ce tome, et qu’ils comprendront le message.

En conclusion, c’est une lecture agréable, sans prétention. L’histoire est bien menée, et nous offre même quelques rebondissements. La plume est simple ce qui rend la lecture rapide et donne du rythme. Les personnages sont attachants même s’ils ne sont pas très recherchés, cela ne nuit pas à l’histoire … Au final c’est une bonne lecture jeunesse, divertissante et qui essaye de faire passer un message en abordant un problème de société : la popularité. Je la recommande donc à tous.

Préquelle aux Larmes d'Artamon, T2

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Bragelonne

20 décembre 2010

Magnifique !

La couverture de l’ouvrage est magnifique, mais j’ai trouvé dommage qu’il ne soit pas clairement signalé que ce livre fait suite à La traque de l’ombre, premier tome des préquelles. Heureusement ce n’est pas gênant, car l’histoire reste parfaitement compréhensible. Pour preuve, je n’ai eu aucun mal à me glisser dans l’histoire sans avoir lu le premier tome, au contraire, et ce malgré quelques malheureuses coquilles. Voici les deux principaux points négatifs, vous en conviendrez : ils sont insignifiants …


L’histoire en elle-même est très bien menée. Sarah Ash nous fait voyager dans son monde – on a même le droit à une carte partielle, pour une fois – avec brio. Vous y trouverez beaucoup d’aventures et de rebondissements plus ou moins attendus. Divisé en quatre parties, le récit suit séparément deux personnages : Rieuk et Célestine, bien que cette dernière me semble plus présente ! Il y a d’ailleurs un petit saut dans le temps entre la partie I et la partie II, ce qui n’est pas dit explicitement. J’ai donc eu un peu de mal à m’y retrouver au début de la partie II, mais ça c’est très vite arrangé !
Certains moments sont émouvants (j’avais même une petite larme à l’œil !), d’autres sont pleins d’action et de mystère, bref, l’auteure nous fait passer par tout un registre d’émotions.

Les personnages sont exquis. Vraiment travaillés et intéressants. J’ai beaucoup aimé Jagu, le compagnon de mission de Célestine, pour son côté de protecteur tourmenté. On suit également avec plaisir Célestine, une jeune fille qui peut paraitre un peu écervelée aux premiers abords, mais qui n’en est pas moins courageuse. Les princesses Adèle et Astasia, aux rôles vraiment secondaires, m’ont touchée, je ne sais pas pourquoi, mais je les ai vraiment beaucoup appréciées. Peut-être est-ce parce qu’elles se ressemblent tout en étant différentes. Si elles avaient été réelles, j’aurais vraiment voulu les connaitre.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ma lecture, c’est la réflexion que cette dernière nous pousse à faire. Pour moi, ce livre critique ouvertement les religieux corrompus par le pouvoir et le désastre qui suit quand la religion (dirigée par ces mêmes personnes) est à la tête du pays ou tout du moins au cœur du pouvoir. On y évoque l’oppression et les autodafés pratiqués en masse. Mais également comment la vérité est cachée pour être remplacée par des textes plus « arrangeants ». C’est une situation qui a eu une certaine réalité en Europe il y a quelques siècles de cela. Je trouve donc intéressant de réfléchir dessus. Evidemment, ça ne regarde que moi !

En conclusion, Sarah Ash nous offre une belle aventure émouvante et pleine de rebondissements. Même si certains termes sont inhabituels et très similaires, Drakhaon et Drakaoul par exemple - ce qui oblige donc à une certaine concentration - ce récit est magnifique. Il m’a vraiment transportée et j’ai hâte de lire les autres œuvres de cette auteure. Un vrai coup de cœur, que je recommande vivement !

Prix du roman d'aventures 2010

Le Masque

15 décembre 2010

Un bon premier roman

J’ai longtemps réfléchi et fait quelques recherches pour classer ce livre. On peut dire qu’il est vraiment très spécial. Je ne peux pas le classer dans les romans policiers, car l’action n’est pas centrée sur l’enquête policière. Il n’y a pas de réel suspens en tant que tel, et le mettre en roman d’aventure me ferait vraiment bizarre … Dans mon esprit cela correspond plutôt à un livre dans la trempe d’Indiana Jones. Et voilà que je tombe sur la définition du Roman Noir, sur Wikipédia (merci Wiki ! :P) :
« […]avec pour ambition de rendre compte de la réalité sociétale du pays : crime organisé et terreau mafieux : société clanique, anomie sociale, corruption politique et policière, violences et insécurités urbaines...[…] » et c’est ce qui correspond, à mon sens, le plus à ce roman.
Je vois déjà ce que vous vous dites : mais pourquoi elle monologue sur un détail aussi futile ? Tout simplement parce que j’étais partie dans l’idée que j’allais lire un Polar (je ne sais pas pourquoi, mais dans mon esprit Le Masque est associé aux romans policiers exclusivement !) alors que ce n’est pas du tout le cas. La police est présente au début et au milieu du livre, mais ce sont des apparitions très brèves. Le livre s’attache plus à nous faire suivre la vie d’un « pauvre type » qui ne fait pas grand-chose de sa vie, mais qui ne fait de mal à personne. Et pourtant, on lui tire dessus. Cependant ce n’est pas le plus important puisque le tireur est très vite retrouvé… mort. Non, ce qui importe pour notre narrateur, et personnage principal, c’est de retrouver la personne qui l’a aidé à tenir jusqu’à l’arrivée des secours.

Le personnage principal est à mon sens un anti-héros, il n’a pas grand-chose pour plaire, je ne l’ai pas vraiment trouvé attachant, mais il n’est pas non plus gênant. Par contre j’ai beaucoup aimé le témoignage que nous fait Clara – une prostituée que rencontre et fréquente Daniel – il est vraiment très intéressant et passionnant. Il montre les conditions de vie dans l’Union Soviétique, mais également le « faux passage » de la Dictature à la Démocratie : les choses ne changent pas, il faut juste être plus discret qu’avant quant aux actions illégales. Globalement c’est une histoire qui est captivante, mais tout de même un peu longue par moment, je pense notamment à la première moitié que je n’ai pas vraiment trouvée utile.

Pour ne rien gâcher, la plume de l’auteur est un vrai délice ! En effet, le style est fluide et captivant, tout en restant très simple. C’est très appréciable. Cependant la fin m’a un peu déçue ou frustrée, je ne sais pas trop. Le monologue final de Daniel n’a pas vraiment de sens, et je n’ai pas compris comment le personnage principal a su ce que voudrait le mac de Clara en échange de la liberté de cette dernière. Mais ce ne sont que des détails minimes. Je n’ai sans doute pas été assez attentive dans ma lecture tant j’étais pressée de tourner la page !

En conclusion, ce Roman Noir est tout simplement captivant. Il nous plonge dans l’univers des courses de chevaux – que je ne connaissais pas du tout – et le blanchiment d’argent. Ce n’est pas un polar à proprement parlé, même si on suit le personnage principal dans sa quête de vérité. Une histoire intéressante, même s’il y a quelques longueurs. Pour un premier roman, c’est une réussite !

25 novembre 2010

Un livre pour ceux qui ont déjà lu James Barclay !

Il est difficile de donner un avis sur un tel livre ! Je dois avouer que je suis assez mitigée … Le début est difficile à comprendre, le milieu est très entrainant et captivant, mais la fin est trop lente à mon goût. Je vais quand même essayer d’expliquer tout ça le plus clairement possible.

L’action commence tout de suite, seulement nous n’avons pas encore tous les éléments en main pour bien comprendre ce qui se passe. En effet, l’auteur nous éclaire seulement une centaine de pages plus loin, lorsqu’il explique dans un flashback – qui d’ailleurs est écrit d’une façon très émouvante – ce qui s’est passé dix ans auparavant. C’est de cet événement que tout part. Mais on se rend très vite compte que ça va beaucoup plus loin. Au début, il semble que ce soient les elfes entre eux qui se déchirent, mais on s’aperçoit bien assez tôt que les hommes ne sont pas étrangers à la tragédie qui est en train de se passer. J’ai même été surprise par la tournure des événements !

Pour résumer, c’est comme si en France deux camps se combattaient pour savoir si le concept d’égalité a vraiment sa place dans notre constitution. Et évidemment, ce serait le camp qui est contre l’égalité qui l’emporterait (sinon ce n’est pas drôle !). Imaginez ensuite le chaos qui régnerait, la résistance qui s’organiserait et l’oppression qui sévirait. C’est exactement ce qu’il se passe dans le livre.

Je dois dire que l’intrigue est intéressante. Cependant j’ai un peu été déçue car l’auteur privilégie surtout les descriptions de combats sanglants – plus que nécessaire et avec des détails macabres dont on se serait bien passés ! – au détriment de l’intrigue en elle-même. J’ai trouvé que cette dernière aurait peut-être pu être un tout petit peu plus creusée et approfondie.
La violence est donc omniprésente puisqu’on parle d’une guerre entre les différentes races elfiques. C’est un aspect que je n’attendais par forcément dans un livre de Fantasy. C’est, pour moi, trop proche de la réalité, de ce que sont vraiment les hommes : des bêtes civilisées et apprivoisées pour vivre ensemble. Comme je lis principalement pour m’évader loin du réel, ça m’a un peu gêné, mais quand on regarde l’intrigue du roman cette violence est « nécessaire ».

Ce qui est dommage c’est qu’il n’y a pas vraiment de personnage attachant. Ils sont tous très héroïques ou alors détestables, selon les camps. Mais aucun n’a le petit quelque chose en plus qui fait que l’on s’attache tout de suite à lui. Peut-être que ce n’est pas le cas quand on a déjà lu les autres œuvre de James Barclay, car d’après ce que j’ai compris, cette trilogie en devenir suit la jeunesse d’un des personnages, Auum, que l’on retrouve dans les Chroniques. C’est pourquoi je pense qu’il est mieux – même si ce n’est pas nécessaire – de lire cette trilogie seulement après avoir lu les Chroniques de Ravens. D’autant plus que certains termes elfiques sont utilisés sans véritable explication, on doit donc se faire une idée de leur signification au fil des pages.

Malgré une atmosphère générale assez lourde – une guerre et ce qu’elle implique ce n’est jamais marrant – il y a tout de même certains passages qui font sourire, des situations comiques et d’autres qui sont émouvantes.

En conclusion, c’est un roman que je recommande aux personnes qui ont déjà lu les ouvrages précédents de James Barclay et qui veulent en apprendre un peu plus sur la jeunesse d’Auum. Tout le monde peut bien entendu le lire en comprenant ce qui se passe, mais cela risque d’être moins clair par moment. Si l’occasion m’est donnée, je lirai la suite, mais je ne me précipiterai pas non plus pour me la procurer …